Kananginak Pootoogook

January 20, 2023 Zoé Schreiber

sign-up for the newsletter / s'abonner à la newsletter

Kananginak Pootoogook, Arctic Murres, color etching on paper, 2007

« Seuls le temps et la glace sont maîtres… »

Kananginak Pootoogook, Untitled (Self-Portrait of Kananginak drawing a Wolf), ink and coloured pencil on paper, 66 cm x 50.8 cm, 2009

Kananginak Pootoogook, The First Tourist, 1992

Kananginak Pootoogook, Untitled (puffins), 2009

Kananginak Pootoogook, Two Sea Pigeons, 1959

Dessinateur, graveur, sculpteur, Kananginak Pootoogook (1935-2010) est l’un des premiers membres de la célèbre coopérative artistique inuit de Cape Dorset, fondée dans les années 50 au Canada. Tradition et modernité se côtoient dans ses compositions épurées. Connu pour ses oeuvres à l’effigie de scènes de la vie inuite, il est un fin observateur de la nature. Les oiseaux occupent une place de choix dans son bestiaire. Attentif à la singularité des plumages et des posture, il dépeint les volatiles qui croisent son chemin dans toute leur superbe et leur vitalité.

View this post on Instagram

Zhang Xiaogang

January 19, 2023 Zoé Schreiber

sign-up for the newsletter / s'abonner à la newsletter

Zhang Xiaogang, Family Portrait No 17, oil on canvas, 150 x 150cm, 1998

« La famille, ce n’est pas seulement des liens de sang. C’est surtout qui te tient la main le jour où tu en as vraiment besoin. »

Zhang Xiaogang, Bloodline Big Family Series, oil on canvas, 120 x 150,2cm, 2004

Zhang Xiaogang, Family Portrait No. 13, oil on canvas, 150 x 150cm, 1998

Zhang Xiaogang, Bloodline - Big Family No 3, 1995

Zhang Xiaogang, A Big Family, oil on canvas, 179 x 229 cm, 1995

Dans son emblématique série intitulée Bloodline, le peintre chinois Zhang Xiaogang (1958-) s’intéresse aux legs de la Révolution culturelle et à la place de l’individu dans la société chinoise. La famille, l’hérédité, l’identité et la mémoire sont autant de thématiques qui irriguent sa pratique artistique. L’artiste s’inspire des codes esthétiques de la photographie noir et blanc. Sereins de prime abord, les visages énigmatiques qu’il dépeint sont parfois rehaussés des touches de peinture colorée. Un "filtre" qu’il applique comme pour souligner la singularité des uns par rapport aux autres. Alternativement, des traits relient les différents individus et illustrent les liens de sang qui les unissent. Selon ses propres mots: « Sur la toile, ces visages ont l'air calme comme de l'eau. Mais en dessous, se trouve un immense trouble émotionnel. »

View this post on Instagram