Richard Long

Richard Long. Flash Flood, 2004, Colour photograph with text, 83 x 114 cm/32.7 x 44.9 in. Courtesy- Haunch of Venison, London. Copyright- Richard Long, 2005.

« L'eau n'oublie pas son chemin… »

Depuis la fin des années 60, Richard Long (1945-) documente les longues marches qu’il fait dans les régions rurales de sa Grande-Bretagne natale et dans les régions reculées de la planète. Figure de proue du Land Art, il crée in situ des sculptures éphémères en pierre, en bois ou en boue qu’il arrange de manière géométrique et qu’il photographie. Si la nature demeure le “lieu d’exposition” principal de son oeuvre, en rapportant et en disposant à même le sol les matériaux naturels qu’il collecte, il fait pénétrer la nature dans les musées et les galeries et questionne le rapport de l’œuvre au site et du site à l’œuvre tout en s'interrogeant sur la place de l'artiste dans la nature. Comme il l’explique: « J’aime la simplicité de la marche à pied et la simplicité des pierres. J’aime les matériaux ordinaires, ce qu’il y a sous la main, mais particulièrement les pierres. J’aime l’idée que les pierres sont l’étoffe du monde. »

Copyright © 2023, Zoé Schreiber

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Elliott Erwitt

Elliott Erwitt, Paris, France, 1989

« La photographie, c'est la synthèse d'une situation. L'instant où tout s'assemble. L'idéal insaisissable. » — Elliott Erwitt

Membre de la prestigieuse agence Magnum depuis 1953, le photographe américain Elliott Erwitt  (1928-) n’a de cesse de "travailler sérieusement sans se prendre au sérieux." Fidèle à son mantra, il immortalise avec espièglerie des scènes du quotidien captées sur le vif dans les rues de New York où il vit ou lors de ses nombreux voyages. Il illumine, de son regard amusé, des scènes à priori banales et fait ressortir le comique de chaque situation. Dans son emblématique série consacrée au meilleur ami de l’homme, il photographie ses sujets à "vue de chien" et donne à voir, à travers leurs yeux canins, une autre perspective sur la condition humaine. La photographie est pour lui « une question d’oeil mais aussi de coeur. »


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Leilah Babirye

Leilah Babirye, Kuchu Ndagamuntu (Queer Identity Card), acrylic on paper, 76 x 56cm, 2021. Image courtesy the artist and Stephen Friedman gallery

« Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres. » — Hannah Arendt

Artiste engagée, Leilah Babirye (1985-) est contrainte de fuir son Ouganda natal dans la foulée de la ratification de la loi anti-homosexualité de 2013. Exilée aux États-Unis depuis 2018, elle milite pour les droits des personnes LGBTQI+. Elle peint et façonne des matériaux mis au rebut (bois, métal, caoutchouc, plastique…). Elle les brûle, les cloue, les assemble et les sublime dans ses sculptures en céramique, ses masques en bois et ses portraits inspirés de photos de cartes d’identité. Ses oeuvres sont des totems à la gloire de la communauté queer, des talismans qui véhiculent un message de tolérance. « Je cherche à aborder les réalités de l’homosexualité dans le contexte de l’Uganda et de l’Afrique en général. »

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