William Wegman

William Wegman, False Eyes, 2019

« Regarde ton chien dans les yeux et tu ne pourras pas affirmer qu'il n'a pas d'âme » – Victor Hugo

Le chien, et le braque tout particulièrement, est le meilleur ami de William Wegman (1943-). Depuis plus de quarante ans, le photographe américain immortalise ses fidèles compagnons. Il les met en scène façon shooting de mode et fait ressortir, avec tendresse et facétie, le comique de la situation mais aussi l’affection qu’il porte à ses alter egos canins. « Pour le meilleur comme pour le pire, je suis l'homme au chien. »

Copyright © 2023, Zoé Schreiber

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September 23, 2023 / Zoé Schreiber

 

Joel Sternfeld

Joel Sternfeld, Washington D.C., August 1974

« Ce que la photographie reproduit à l'infini n'a lieu qu'une fois. » — Roland Barthes

Photographe américain, Joel Sternfeld (1944-) contribue, dès les années 70, à donner à la photographie couleur ses lettres de noblesse. L’interaction chromatique est un élément clef dans l’élaboration de ses compositions et de ses tirages de grand format. Dans la lignée de Walker Evans et Robert Frank, il documente son Amérique natale, les paysages ruraux, l’intervention de l’homme sur la nature et explore les thématiques politiques et sociales sous-jacentes. Il promène sa chambre photographique le long de routes ordinaires, capte les habitants et les atmosphères, fige le temps et l’espace pour faire émerger un éclat furtif, une émotion, une tension narrative. Pour le citer: « Un photographe doit choisir sa palette de couleurs tout comme les peintres choisissent la leur. »

Copyright © 2023, Zoé Schreiber

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September 23, 2023 / Zoé Schreiber

 

Carlos Amorales

Carlos Amorales, Vertical Earthquake, dessin mural au crayon, règle en métal, 326cm, 2010. Image courtesy the artist and kurimanzutto

La tectonique des plaques, quand les entrailles de la Terre grondent…


Dans sa série intitulée Vertical Earthquake, l’artiste mexicain Carlos Amorales (1970-) fait référence au violent séisme qui frappa Mexico D.F., sa ville natale, en 1985, alors qu’il est âgé de quinze ans. Évènement traumatique, le séisme reste gravé dans sa mémoire. Les scènes de ruines et de dévastation dont il a été témoin marquent son imaginaire et il a souvent recours à la fragmentation dans sa pratique artistique. Les installations murales qui composent la série tracent, à l’aide d’assemblages de règles en métal, des failles sismiques et leurs réverbérations.


Copyright © 2023, Zoé Schreiber

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September 16, 2023 / Zoé Schreiber