Francis Alÿs — Zoé Schreiber

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Francis Alÿs, Tornado, 2000-2010. Image courtesy Galerie Peter Kilchmann, Jan Mot and David Zwirner Gallery

Un immense tourbillon de poussière obscurcit le ciel et trouble le paysage…

Francis Alÿs, Children's Game #23 Step and Crack, Hong Kong, 2020

Francis Alÿs, Untitled (Study for 'Don't Cross the Bridge Before You Get to the River'), oil and encaustic on canvas on panel, diptych, overall, 27,9 x 18,4cm, 2006-2008

Francis Alÿs, Paradox of Praxis 1 (Sometimes Making Something Leads to Nothing), 1997

Francis Alÿs, Study for The Last Clown, Déjà-vu, diptych, encaustic on canvas, 19,1 x 24,8cm, 1995

Jeux d’enfant, cartographies, déambulations dans l’espace public, impressions de déjà-vu… Autant de thématiques et de champs d’exploration qui jalonnent la pratique artistique pluridisciplinaire (videos, peintures, performances, collages, photographies…) de Francis Alÿs (1959-). Figure majeure de la scène internationale, l’artiste belge et architecte de formation installé au Mexique, son pays d’adoption, se confronte à la force destructrice de la nature dans sa video intitulée Tornado (2000-2010). Fasciné par l’énergie cinétique des colonnes de vent, il chasse les tornades, symboles de turbulence et de chaos, s’élance à leur rencontre et documente, pendant plusieurs années, leur formation au sud de Mexico. « Dans l'œil de la tornade, il n'y a plus de haut ni de bas, plus de sol ni de ciel. »

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