« Les vrais miracles font peu de bruit. » — Antoine de Saint Exupéry
Artiste pluridisciplinaire, l’écossais Nathan Coley (1967-) explore notre rapport à l’espace public et à l’architecture. Ses oeuvres polymorphes interrogent les idées et les croyances qui structurent nos sociétés. Les sujets qu’il sonde sont divers et variés. Dans The Lamp of Sacrifice (2004), il cartographie les pratiques religieuses des habitants d’Edimbourg et recrée, à l’aide d’une énorme maquette en carton, les bâtisses des 286 lieux de cultes répertoriés dans la capitale écossaise tandis que son installation In Memory (2010) met en exergue son intérêt pour les monuments funéraires et les lieux de mémoire et de recueillement. Dans ses sculptures lumineuses, composées de mots affichés sur des échafaudages, il s’approprie et recontextualise des extraits de documents historiques, de pièces de théâtre voire de bribes de conversations. En présentant parfois le même message dans des villes et dans des pays différents, il révèle la polysémie du langage et l’influence déterminante du contexte d’exposition sur l’interprétation de l’oeuvre. Comme il l'explique: « Les objets peuvent parler en mon absence. »
Copyright © 2020, Zoé Schreiber
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