Alice Aycock

April 7, 2023 Zoé Schreiber

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Alice Aycock, Twister Again, powder coated aluminium, 213,4 x 190 x 170 cm, 2022. Image courtesy the artist, Marlborough Gallery New York, Galerie Thomas Schulte Berlin.

« La créativité consiste à voir ce que les autres voient et à penser ce que personne n'a jamais pensé. » — Albert Einstein

Alice Aycock, Maze, 1972. Wood, 6 x 32ft diameter. Originally sited near New Kingston, PA (destroyed in 1974)

Alice Aycock, The Machine that Makes the World, 1979. Steel, wood, steel doors, pulleys, and revolving drum. 8 x 12.13 x 38 ft.

Alice Aycock, Hoop-La, powder coated aluminium, 579,1 x 731,5 x 518,1cm, 2014

Alice Aycock, Devil Whirls, powder coated aluminium white, 590 x 690 x 560 cm, 2017

Artiste américaine, Alice Aycock (1946-) déploie ses sculptures monumentales dans le paysage. Elle étudie auprès de Robert Morris, l’un des principaux tenants du minimalisme, et explore, à ses débuts, des préoccupations liées à l’espace et au temps, au plein et au vide. Influencée par le Land art, elle agrandit progressivement l’échelle de ses oeuvres et emprunte au vocabulaire visuel de l’architecture. Les formes et les géométries qu’elle sculpte dans des matériaux souvent associés à l’industrie lourde (acier, métal…) convoquent l’imaginaire de la science et de la machinerie. Elle illustre, dans sa série de vortex, le bouillonnement de la créativité.

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***NEWSLETTER • 8 AVRIL 2023***

*April 8, 2023 / Zoé Schreiber*

Lois Dodd

April 7, 2023 Zoé Schreiber

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« Le printemps est l’éveil de la terre… »

Lois Dodd, Forsythia, oil on masonite, 10 1/4inches by 13 inches, April 2007

Lois Dodd, “Second Street Crabapple Tree” (2015), oil on masonite, 15 x 15 1/2 inches

Lois Dodd, White Echinacea + Butterflies, 1997-98

Lois Dodd, Pink Scabiosa, Back View, 2013

Lois Dodd (1927-) sublime le banal et met en exergue la poésie du quotidien. À l’instar des impressionnistes, l’artiste américaine peint d’après observation, souvent en plein air. Elle se ballade, chevalet sous le bras, et raconte, à l’aide de son pinceau, son quartier new-yorkais certes mais aussi les maisons en flamme et les paysages de la Nouvelle-Angleterre... Ses tableaux figuratifs se focalisent sur la beauté de détails ordinaires et chantent les rythmes de la nature et le cycle des saisons. Rarement explicite, la présence humaine se devine en filigrane. L’absence de profondeur de certaines de ses compositions frôle l’abstraction. « Peu de gens observent le monde qui les entourent (...) et pourtant regarder les choses est un réel plaisir. »