ÉDITORIAL • 11 MAI 2024
C’est à bord du Belem, un "fameux trois-mâts fin comme un oiseau” pour paraphraser la chanson, que la flamme olympique a franchi, ce mercredi, une étape décisive de son marathon. Douze jours après avoir été allumée à Olympie en Grèce, elle a été accueillie, dans la joie et la bonne humeur, dans le Vieux-Port de Marseille. L’arrivée de la torche dans la cité phocéenne a donné un véritable coup d’accélérateur au compte à rebours qui nous sépare de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, le 26 juillet prochain. Symbole d’unité et de fraternité, le relais de la flamme marque le top départ des festivités dans l’Hexagone et dans les départements et les territoires d’outre-mer. Désormais, ce ne sont pas moins de 10 000 porteurs qui se relaieront, par monts et par vaux, du Mont Saint-Michel au château de Chambord en passant par les Antilles et les grottes de Lascaux, pour terminer leur course en apothéose dans la Ville Lumière. L’anneau de Robert Mangold évoque la forme circulaire du chaudron olympique dessiné par le designer Mathieu Lehanneur et rappelle que ce sont les relayeurs de la flamme (athlètes, célébrités et anonymes de tous horizons confondus) qui donnent l’impulsion à ce rituel indissociable du coup d’envoi des J.O.
C’est un tout autre compte à rebours qui s’emballe et donne des palpitations aux scientifiques et climatologues. D’après un nouveau sondage effectué auprès des membres du GIEC (le Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), il y a fort à parier que le réchauffement de la planète dépasse le seuil de 1,5°C préconisé par les accords de Paris... L'alignement de thermomètres de Paul Leitner met en évidence qu’en matière de changement climatique chaque centième de degré compte.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber